En 2024, les États-Unis peinaient à suivre le rythme mondial dans le secteur de l’éolien, produisant seulement 10 % de leur électricité à partir de cette source. Tandis que l’Europe et la Chine progressent rapidement, des pays en développement surpassent même les États-Unis en termes de part d’électricité éolienne.
Pourquoi les États-Unis sont-ils à la traîne malgré la rentabilité croissante de l’énergie éolienne ? Quels impacts les politiques passées ont-elles eus sur ce retard ? Découvrez les enjeux et opportunités qui se dessinent pour l’avenir du secteur éolien américain.
Les États-Unis à la traîne dans l’éolien
En 2024, les États-Unis ne produisent que 10 % de leur électricité à partir de l’éolien, un chiffre en partie attribué aux choix politiques de l’administration Trump. Cette dernière a imposé des restrictions sur les nouveaux projets et s’est opposée aux subventions pour le secteur, freinant ainsi son développement.
En comparaison, l’Union européenne a atteint 17 % d’électricité éolienne en 2024, avec des pays comme le Danemark, l’Irlande et le Portugal affichant des parts bien plus élevées. Ces résultats illustrent l’engagement européen envers la transition énergétique, contrastant avec le retard américain.
La Chine en route vers la domination éolienne
Malgré un retard initial, la Chine investit massivement dans l’éolien pour rattraper son retard sur les États-Unis. Actuellement, 9 % de son électricité provient de cette source, mais Pékin vise à atteindre 20 % d’ici la fin de la décennie. Cette ambition est soutenue par des investissements colossaux dans les infrastructures et la technologie.
En se concentrant sur l’éolien, la Chine pourrait surpasser les États-Unis, devenant ainsi un leader mondial des énergies renouvelables. Cette stratégie s’inscrit dans une volonté plus large de réduire sa dépendance aux énergies fossiles et de renforcer sa position sur la scène internationale.
Les États-Unis face à une opportunité éolienne manquée
Si les États-Unis n’intensifient pas leur production éolienne, ils risquent de perdre en compétitivité sur le marché mondial des énergies renouvelables. L’énergie éolienne est devenue rentable grâce à la baisse des coûts d’installation et aux innovations technologiques. Des pays en développement comme l’Uruguay, le Kenya et le Brésil ont déjà dépassé les États-Unis avec des parts d’électricité éolienne respectives de 36 %, 16 % et 13 %.
Le marché mondial de l’éolien offre d’importantes opportunités de croissance. Ne pas suivre cette tendance pourrait entraîner un déclin de l’influence américaine dans le secteur énergétique, laissant la place à d’autres nations pour devenir les leaders mondiaux.