Dans un appel retentissant, une coalition de 111 ONG, menée par OceanCare, exhorte à l’interdiction des nouvelles explorations pétrolières et gazières en mer. Cette initiative vise à intégrer cette interdiction dans la déclaration finale de la Conférence des Nations unies pour l’océan (Unoc 3) prévue en juin 2025 à Nice.
Quels sont les impacts réels de ces forages sur notre planète ? Comment les engagements internationaux et les législations nationales influencent-ils cette lutte cruciale ? Plongez dans cet article pour découvrir les enjeux environnementaux et politiques qui entourent cette problématique mondiale !
Une interdiction nécessaire pour protéger nos océans
Une coalition de 111 ONG, menée par OceanCare, appelle à interdire toute nouvelle exploration pétrolière et gazière en mer. L’objectif est d’intégrer cette interdiction dans la déclaration finale de la Conférence des Nations unies pour l’océan (Unoc 3) prévue en juin 2025 à Nice. Cette initiative vise à protéger les écosystèmes marins des nuisances acoustiques causées par les technologies de prospection.
Certains pays européens, comme la France, l’Espagne, le Portugal et le Danemark, ont déjà mis en place des législations limitant ces explorations. Cependant, des investissements massifs persistent à l’échelle mondiale, malgré les risques environnementaux soulignés par les scientifiques.
Les nuisances acoustiques : un danger pour la biodiversité marine
Les technologies de prospection pétrolière en mer génèrent des nuisances acoustiques parmi les plus intenses dans l’environnement marin. Ces perturbations sonores affectent gravement la biodiversité, du plancton aux cétacés, et peuvent avoir des conséquences graves, voire mortelles, sur la faune marine. Nicolas Entrup, directeur des relations internationales d’OceanCare, souligne l’urgence d’agir face à ces menaces.
En réponse, les engagements internationaux, notamment ceux pris lors de la COP28 à Dubaï, appellent à une réduction progressive de l’usage des énergies fossiles. Cependant, le projet de déclaration de l’Unoc 3 ne mentionne pas explicitement les combustibles fossiles, soulignant la nécessité d’un engagement plus ferme pour protéger nos océans.
Des tensions politiques autour de l’exploitation offshore
En France, le débat sur l’interdiction de l’exploitation des hydrocarbures en mer révèle des divergences au sein du gouvernement. En février, Manuel Valls, ministre des Outre-mer, a proposé un débat national sur ce sujet, notamment en Guyane. Cette initiative a rencontré l’opposition d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, illustrant les tensions internes quant à la stratégie énergétique nationale.
Malgré ces désaccords, les investissements dans l’exploration offshore continuent de croître à l’échelle mondiale, atteignant plusieurs milliards de dollars. Ces flux financiers persistent malgré les alertes scientifiques sur les risques environnementaux associés à ces activités.