En 2024, la France connait une pluviométrie exceptionnelle, avec un printemps et un mois de septembre particulièrement humides. Certaines villes, telles que Paris, Strasbourg et Nice, ont déjà atteint leur quota annuel de précipitations, tandis que d’autres régions continuent de souffrir de sécheresse persistante.
Quelles sont les conséquences de ces pluies records sur nos villes ? Comment certaines d’entre elles gèrent-elles cette saturation ? Découvrez quelles zones sont les plus touchées et ce que cela signifie pour l’avenir climatique de notre pays.
Pluviométrie exceptionnelle en 2024 : Record historique
L’année 2024 a été marquée par des conditions météorologiques exceptionnelles, notamment un printemps extrêmement pluvieux, classé comme le quatrième plus humide depuis 1959.
Le mois de septembre a également battu des records, devenant le plus pluvieux en France depuis 25 ans. Ces précipitations abondantes ont été largement influencées par une « rivière atmosphérique », un phénomène météorologique qui a intensifié les perturbations.
Certaines villes françaises, telles que Paris, Strasbourg et Nice, ont déjà enregistré des niveaux de pluie équivalents à ceux d’une année entière. Sur environ 20% du territoire, les stations météorologiques ont mesuré des précipitations dépassant les normales annuelles, illustrant l’ampleur de cet événement climatique exceptionnel.
Des villes sous les eaux : un dépassement des normales
Nice a déjà enregistré 850 mm de pluie, dépassant sa normale annuelle de 791 mm. D’autres villes comme Évreux, Chartres, Blois et Metz ont également connu des excédents similaires. Ces chiffres, bien qu’élevés, restent inférieurs aux records historiques.
Cependant, dépasser les normales n’est pas inhabituel. Par exemple, Paris a déjà atteint des niveaux élevés, mais loin des 900 mm enregistrés en 1921. Les précipitations ont été inégalement réparties, certaines régions restant sèches, comme les Pyrénées-Orientales, où la sécheresse persiste malgré ces pluies abondantes ailleurs.
La sécheresse toujours plus intense dans les Pyrénées-Orientales pic.twitter.com/R5DmEkovIJ
— Yann Kerveno (@yannkerveno) August 31, 2024
Des contrastes saisissants sur le territoire français
Malgré les pluies records dans certaines régions, d’autres zones comme les Pyrénées-Orientales continuent de souffrir d’une sécheresse préoccupante. À Canet-en-Roussillon, seulement 241 mm de pluie ont été enregistrés depuis le début de l’année, bien en dessous de la normale annuelle de 658 mm. Cette disparité met en lumière une répartition inégale des précipitations à travers le pays.
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💧De nouvelles mesures ont été prises pour préserver la ressource en eau dans le département. @ChristopheBechu @Ecologie_Gouv pic.twitter.com/uiTrwsEuAW
— Préfet des Pyrénées-Orientales (@Prefet66) May 31, 2024
Les conséquences de cette sécheresse persistante sont multiples, affectant l’agriculture, les réserves d’eau et la biodiversité locale. Tandis que certaines régions doivent gérer des excès d’eau, d’autres luttent pour maintenir un équilibre hydrique suffisant.